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Unknown Cache Le trésor du dragon de la butte by guédelon (2,5/1,5)
N48° 11.139  W3° 48.564 (WGS84)
UTM  30U   E 439840  N 5337252
Use waypoint: GC22MH9
Size: Regular Regular    Hidden on 02-01-2010
In Finistère Bretagne, France
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Brest même ! (ref = TB2VZK0)
Difficulty:  2,5 out of 5   Terrain:  1,5 out of 5
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Une petite balade dans la petite ville de Châteauneuf du Faou et au bord du canal de Nantes à Brest qui fut construit en partie par des bagnards. Circuit de 4,850 km dont 1,4 obligatoirement à vélo ou à pied. 6 étapes.

Adossé au tronc d'arbre qui l'a soutenu durant sa courte nuit, Mathurin se réveille à l'esquisse du jour. Son premier regard balaie la nappe de brouillard suspendue sur cet endroit charmant*. Sa première pensée a le goût amer de la mission inachevée Il n'arrive pas à vraiment accepter l'échec du devoir qu'on lui a confié. Ce matin de juin, il a froid. Il se sent vieilli devant le feu presque éteint qui ne le réchauffe plus. Pourtant,il n'a que 25 ans. La vie de bagnard lui a volé ses plus belles années, creusant des rides précoces autour de son regard d'un bleu si profond. Le trésor étant caché, il peut maintenant reprendre sa route sur les chemins creux semés d'embûches.

Mathurin Soulabaille, né en 1803 était le 3ème fils d'un négociant de Loire Inférieure. C'était un jeune homme calme et instruit. Il se disait « ennemi de tous les dieux car ce sont des êtres imaginaires ». A 18 ans, il s'engagea en qualité de simple soldat du roi Louis XVIII. Après un brillant début de carrière, il fut affecté dans le corps expéditionnaire français envoyé en Espagne, placé sous les ordres du Duc d'Angoulême, neveu du Roi. Le 31 août 1823, lors de la prise du Fort de Trocadéro protégeant le Port de Cadix, il s'illustra héroïquement. Néanmoins, il finira cette glorieuse Campagne en désertant, pour les yeux de velours d'une belle andalouse, le 17 septembre suivant.

Repris, puis condamné à 5 ans de travaux forcés, il fut envoyé au bagne de Brest. A son arrivée, comme il est de tradition, tous ses vêtements furent brûlés par mesure d'hygiène puis le nouveau forçat se retrouva attaché à un autre condamné, un vieux bagnard inculte, sale et violent répondant au sobriquet de « Cervelle de Pivert ». Ce dernier devait lui tenir mauvaise compagnie pendant 3 ans comme il était d'usage. Pour échapper avant l’heure à cet être rustre, Mathurin se porta volontaire pour travailler à la construction du canal de Nantes à Brest. Transféré à Glomel, petite commune des Côtes-du-Nord, il participera au creusement de la fameuse tranchée permettant aux bassins versants de l'Aulne et du Blavet de communiquer par le canal de Nantes à Brest**. Dans ce camp insalubre, il s'évadait mentalement dès qu'il en avait le loisir. Il s'imposait des voyages immobiles par des travaux d'introspection. C'était sa façon de déjouer sa condition de prisonnier. Affecté lui aussi au camp de Glomel, Gabriel Lézard, dit le Dragon de la Butte, fut condamné à 8 années de bagne pour insoumission et tentatives d'évasion. Il se distinguait de ses codétenus par son charisme et des attitudes peu ordinaires.

La prise du fort de Trocadéro

Au bagne de Brest : "Cervelle de pivert" est debout. Mathurin, fatigué, se repose.

Cet orphelin Montmartrois, instruit par les jésuites pour qui il avait gardé une grande estime, fuyait par la prière. Le libre penseur et l'homme de la rue formé à la théologie lièrent lentement confiance et complicité. Par de-là leurs origines sociales, leurs conceptions et leurs convictions bien différentes, ils forgèrent une solide et franche amitié. Les acolytes confrontèrent leurs différences de points de vue s'enrichissant et s'en nourissant pour évoluer. Cette méthode leur permettait de s'échapper mentalement à défaut de le faire physiquement. Un soir d'été, Gabriel Lézard raconte une curieuse histoire à son ami Mathurin : "Bien avant d’être affecté ici, par un matin brumeux de novembre 1822, un vieux curé assis sur la berge de l'Eau Verte, nous observait extraire l'ardoise servant à la construction de l'écluse "Châteauneuf". Au moment de se lever, le vieil homme, trop faible, glissa sur le côté et resta inerte, incapable de se relever. Lâchant ma pioche, bravant la vigilance des gendarmes et au risque de ma vie, je lui portais assistance. Le gendarme pointait son arme dans ma direction mais curieusement me laissa faire. Le vieillard se présenta comme étant le curé démissionnaire de Châteauneuf du Faou, Jean Le Corre. En désaccord avec l'Évêché, il avait préféré se retirer en 1821. Je compris instinctivement que cette rencontre était ma destinée, il n'existait plus que ce dialogue, que nous deux, comme si le temps s'était arrêté. En posant les yeux sur ce visage, je fus frappé par la lumineuse profondeur de son regard. Je reconnaissais en lui l'indulgence incarnée. Son discours sensé, sans haine, sans jugement et d'une chaleur infinie fit que je me retrouvai. Moi, le bagnard oublié des miens, j'allais reconquérir ma substance, ma dignité. Je vivais, je pouvais rêver à nouveau. Tout me revint, mes pensées furent envahies, submergées par l'espérance. L'espérance d'une humanité meilleure et plus éclairée. Je remerciais la vie. Je m'unissais à tout ce possible qui me rendait heureux et à nouveau vivant. Je n'étais désormais plus seul. J'avais l'impression d'avoir discuté longtemps tellement ses justes paroles m'étaient précieuses.
Pour me remercier de ma compassion, le vieil homme m'offrit un cadeau. Je le conserve encore aujourd'hui comme un symbole chargé d'enseignements philosophiques que j'étudie quotidiennement. Il est ma seule propriété en ce monde. Regarde-le, toi mon ami, tu es le seul ici à avoir ce privilège». Pour un homme libre, cet objet aurait été une babiole, mais pour Gabriel Lézard, le bagnard, ce modeste objet était un trésor, son Phénix. Mathurin comprit l'état d'esprit de son compagnon d'infortune au sujet de cette vétille sans valeur marchande mais tellement précieuse qu'elle abreuvait l'homme à la source. Les jours et les mois passèrent sans saveur. Les nuits étaient accompagnées de douleurs multiples causées par la condition journalière du condamné aux travaux forcés. La faim tiraillait l'estomac de ces hommes contraints à rêver encore plus de Liberté que de pain. Ils n'avaient qu'un Droit ; celui d'espérer qu'un jour, ils pourraient guider eux-mêmes leur vie. En attendant, nos deux bagnards s'évadaient à leur façon.
Par une belle après-midi d'avril, le Dragon de la Butte fut victime d'un accident : une charrette chargée de lourdes pierres lui roula sur le corps. Mathurin se précipita auprès de son ami grièvement blessé. Les larmes aux yeux, il s'entendit confier la mission de rendre le trésor philosophique au vieil homme en lui assurant qu'il avait bien mis à profit ses riches enseignements. Gabriel Lézard, dit le Dragon de la Butte rendit l'âme avant son arrivée à l'hospice. Libéré prématurément pour services rendus au Roi, Mathurin Soulabaille se mit en quête pour accomplir sa promesse : retrouver l'ancien curé de Châteauneuf du Faou.

Il se rendit d'abord à la Chapelle Notre Dame des Portes (N48°11.139 - W3°48.564) en Châteauneuf du Faou. Une belle dame admirait le panorama surplombant le canal en compagnie de 2 enfants. Mathurin s'approcha et l'interrogea. D'abord inquiète de se voir abordée par cet homme au crâne rasé et mal vêtu, elle fut rassurée par l'attitude franche et honnête de l'ancien forçat. Elle déclara qu'elle savait le Père Le Corre retiré près d'un calvaire à la sortie du bourg en direction de Kemper***. Elle était confuse de ne pouvoir enseigner plus précisément cet inconnu au regard si captivant. « En revanche, dit-elle, je sais que deux indices sous forme de 4 chiffres chacun permettent de retrouver la retraite du bon vieux curé que je n'ai pas vu en ville depuis quelques mois. Le premier indice (A) se trouve sur l'angle d'une maison indiquant la date de sa construction. La bâtisse, se trouve à l'angle de la rue de l'Église et de la place de l'Église Saint-Julien (N 48°11.207 - W 3°48.766). Le second indice (B) est la première date que l'on peut lire au-dessus de la statue de la fontaine souterraine « Saint Jean Baptiste ». Cette belle fontaine est dans une petite rue**** à l'ouest de la place de l'église Saint Julien. Ne la confondez pas avec la fontaine Saint Julien. Vaillant comme vous semblez être, Monsieur, vous marcherez moins de 3 minutes ». Mathurin remercia puis salua cette charmante dame et se mit en route (env. 350 m) à la recherche des indices. Il les trouva rapidement et comprit que le calvaire en question se situait à environ 2 kilomètres au sud-ouest du centre bourg.

A = …. B =….

N 48° 10.(A-1055)
E 003° 49.(B-1092)

Arrivé au calvaire, Mathurin fut frappé par l'ambiance du lieu. Tout respirait ici le calme et la sérénité. Il se faisait une joie de rencontrer enfin le vieux sage. Il aurait vite fait de le trouver parmi ces quelques maisons de ce modeste hameau. Il frappa à la porte de la première maison. Un homme décharné, nommé Sieur Pillot, le regarda d'un air glacial. Mathurin décontenancé, bafouilla « Jean Le Corre demeure-t-il ici ? ». L'homme répondit sèchement « Pape ni cardinal, l'Ankou***** n'épargne. Des rois ? pas un ! Pas un roi, pas une reine, ni leurs princes, ni leurs princesses. Pas moins qu'archevêque, évêque, ni prêtres, nobles gentilshommes ni forçat errant. Aucun Artisans ni marchands, ni pareillement, les laboureurs ». Notre ancien forçat, laissé à sa réflexion, s'interrogea. « Quel personnage est cet Ankou, si puissant qu'il puisse mettre à égalité Roi et le forçat que je suis ? ». Mathurin, inquiet et désorienté, aperçoit l'habitante d'une autre maison. Une femme entre deux âges, de condition modeste et visiblement éprise de mauvais vin. « Jean Le Corre habite-t-il dans ce hameau, Madame ? » interrogea Mathurin. « Mon pauvre Monsieur, Monsieur Le curé Jean est au paradis maintenant. Paix à son âme » répondit-elle en se signant.

L'ankou, le terrifiant !

La passante à la mode de 1820



« Oui ! décédé le 28 avril 1828, le curé ! » Répliqua le Sieur Pillot avec un rire malsain. A ces mots, Mathurin fut doublement touché. D'abord parce qu'il ne pouvait donc plus honorer sa parole faite à son ami défunt mais aussi par l'annonce de cette date claquante comme un coup de fouet ! « Le 28 avril 1828 ? Mais c'est ce jour-là que mon ami Gabriel Lézard fut tué ! » prononça Mathurin à haute voix. Qu'allait-il faire de l'objet et de sa parole donnée ? Il ne se sentait pas le droit de garder l'objet. Et pour qu'il demeura un véritable « trésor », il fallait que cet objet demeura caché. Mathurin se résolut donc à le cacher là où feu Gabriel Lézard, l'avait reçu du Père Jean Le Corre. Il se rappela le proverbe que son père, le Terrien, affectionnait : « Y penser sans cesse ne labourera pas le champ ». Bien décidé à agir, l'ancien bagnard ordonna au Sieur Pillot : « J'ai besoin de trouver le havre de paix où ce prêtre méditait, dites-moi où est cet endroit ». « Regarde bien le calvaire, il te renseignera » répliqua l'homme dans une attitude de défi teintée de condescendance.

Mathurin n'avait pas d'autre choix que tenter de trouver lui-même les signes sur le calvaire.

Question C : Où est placé le calvaire ? Dans un champ = 102, au milieu du carrefour = 154, au bord de la route = 161

Question D : Sur combien de marches le socle repose-t-il ?

Question E : Combien mesure le calvaire : 2, 4 ou 7 mètres ?

Question F : Dans quelle matière sculpté le calvaire ? Du bois = 84, de l'airain = 99, du granit = 33, du marbre =21

Vos réponses : C =… D = . E = . F =..

N 48° 10.(C multiplié par D)
W 3° 49.(F multiplié par E)

Le canal de Nantes à Brest

Après 1100 m, notre bagnard arriva sur une portion du canal qu'il ne connaissait pas. Il prit une grande gorgée de Liberté devant les flots d'eau fraîche au roulement musical. Le canal redessinait les arbres dans des reflets d'azur et d'émeraudes et son courant glissait doucement vers la droite. Le havre de paix où curé Le Corre se ressourçait ne devait pas être loin de cet endroit si magique.

Une gravure détaillait une écluse. Mathurin étudia le dessin pressentant que celui-ci lui désignerait l'écluse qu'il lui fallait visiter. En effet, il se trouvait entre 2 écluses. Deux options se présentaient donc à lui : Descendre le courant ou le remonter.

Après réflexion, il se décida à aller dans cette direction :

N 48° 10.(sas d'écluse • Flot • Bajoyer du large)
W 3° 49.(Maison éclusière • Maison éclusière • Maison éclusière)

Attention : le chemin de hallage est interdit aux véhicules à moteurs.

Gravure explicative d'une écluse

Tronc torsadé du actinidia

Arrivé à l'étape, Mathurin admira l'ouvrage. « Que d'intelligence dans la conception mais que de souffrances dans la réalisation ! » Il songeait en particulier à ses camarades forçats qui travaillaient comme des bêtes de somme avec cette faim au ventre qui ne les quittait jamais. Mathurin réalisa qu'il n'avait pas mangé depuis son départ et se retournant, aperçut un lavoir individuel accoté à la maison de l'éclusier. Il s'y désaltéra et aubaine ! A trois mètres de là… une liane puissante, un arbuste sarmenteux grimpant sur le mur d'ardoise : un actinidia ! Celui-ci offrait ses kiwis ! Cet apport de vitamines fut bienvenu. Heureux et rassasié, il décida de laisser un indice à 1,5 m à droite de ce tronc joliment torsadé.

Notre homme libre se dirigea dans la direction que vous savez chers géochercheurs pour peu que vous ayez trouvé la micro-cache.

Arrivé sur place après 700 mètres de marche (oui, c'est bien là), en hommage à son ami Gabriel Lézard, Mathurin dessina avec du pigment vert, un repère (regardez bien).

Indice brouillé à lire très vite : Al tête ud riplete vert vuos mronte l'ernéte ud cihmen. Encofenz-vous suos les arrbes pandnet 10 pas jqsuqu'à dovurirécr l'eau vetre sur vrote gucahe. Vuos teveruroz une fequrse. Siveuz le raregd ud larzed, il vuos iquinde le cimhen à sivure. Le torésr est chacé drirère le V vret de bios revoucert de mosuse.

Vous avez trouvé ? Félicitations. Nous vous invitons à laisser vos impressions sur le site au travers d'un log. Merci de ne pas y mettre de photo qui pourrait donner des indices suplémentaires.


Cette histoire est une fiction imaginée pour cette cache mais s'inspire au plus près de données historiques.

Le trésor est caché dans une boîte cylindrique en plastique étanche peinte en vert. Il est accompagné d'un carnet (log-book), d'un crayon et d'une note d’accompagnement.

* Endroit charmant : ancienne carrière d'ardoise
** Le canal de Nantes à Brest est un canal à petit gabarit d'une longueur 364 km reliant les villes de Nantes et de Brest. Il emprunte les vallées de 7 rivières. Sa construction remonte à la première moitié du XIXe. Bien que la plus grande partie fut construite par des ouvriers, les bagnards de Brest y contribuèrent largement.
*** Traduction bretonne de Quimper
****aujourd'hui Rue Corentin Baron
***** Mathurin le Nantais ignorait que d'après la Légende bretonne, l'Ankou est le serviteur de la mort.

Additional Waypoints

PK22MH9 - Chapelle Notre Dame des Portes
N 48° 11.139 W 003° 48.564
Point de départ. Profitez pour admirer le panorama !
PL22MH9 - Place Eglise St Julien
N 48° 11.207 W 003° 48.766
Cherchez les 2 indices

Additional Waypoints (2)
CodeNameTypeLinksCommentsDateCoordinatesDistance
PK22MH9   Chapelle Notre Dame des PortesParking Area   Google Maps Point de départ. Profitez pour admirer le panorama !   05-01-2010   N 48° 11.139 W 3° 48.564 0,00 kms N
PL22MH9   Place Eglise St JulienReference Point   Google Maps Cherchez les 2 indices   05-01-2010   N 48° 11.207 W 3° 48.766 0,28 kms NW

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Current at 24-06-2010

Found it 25-04-2010 by Tine29
Superbe ballade avec un très beau final.
On a pensé qu'à la fin, qu'on aurait pu faire une partie en voiture, pour être de retour à l'heure prévue.
Même en habitant pas très loin de là, on a découvert de nouvelles choses. Merci le Géocaching et merci Guedelon.

Found it 25-04-2010 by minouche29

je suis ici juste pour dire à tiperlouis que non la balade pas longue du tout.....................au contraire....................MERCI à guédelon pour cette super cache..................même si j'ai géléré un peu au début................et beaucoup marché.............
bonne continuation
minouche29

Found it 25-04-2010 by tiperlouis MG
Belle balade. Mais un peu longue.

Found it 16-04-2010 by minouche29
Bonsoir

Me voici de retour ..... partie de bon matin à la recherche du précieux trésor.....
les premiers indices trouvés sans trop de problèmes.............
ensuite la cache finale, un peu hésitante... mais je me disais que j'étais près du but..... j'ai insisté et....trouvé....
J'ai une super journée de soleil en plus, une belle balade le long du hallage...... bref.... super contente....

out....rien

in.....un petit miroir de poche....

Minouche

Found it 11-04-2010 by dglama29
Wouah! sublime aventure que nous recommandons, nous avons pris plein les yeux (et dans l'appareil photo) de paysages merveilleux Merci Guédelon L'histoire présageait quelque chose de bien et nous l'avons eu, Bravo.
Enlevé le TB
Didier et Claudine


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